1. Une couverture « professionnelle » est le premier gage de qualité de votre livre
Vous avez mis tant de temps, tant de soin, tant de talent, tant d’exigence pour écrire votre livre et le parfaire que cette qualité mérite de se voir au premier coup d’œil. Et comme le premier regard du lecteur potentiel, c’est sur votre couverture qu’il se porte, elle doit évidemment être aussi soignée et maîtrisée que le contenu de votre livre. C’est essentiel. Ne négligez pas son pouvoir.
> Mise en page soignée, bien hiérarchisée.
> Visuel de qualité et bien cadré. Attention aux contrastes qui peuvent nuire à la lisibilité du titre et du nom de l’auteur.
> Titre et nom de l’auteur bien lisibles quels que soient le format et le support.
> Encore plus primordiale pour un livre numérique puisque le lecteur ne peut le prendre ses mains, le feuilleter, en parcourir quelques pages. Sur Internet, c’est un facteur décisif de choix.
2. Votre couverture doit refléter votre livre et cibler votre public
Votre livre a des chances de plaire en priorité aux lecteurs qui aiment le genre littéraire dans lequel vous excellez. Demandez-vous qui ils sont, ce qu’ils aiment et adressez-vous à eux !
> Cernez bien à qui s’adresse votre livre
Fans de polars ? amateurs de fantasy ? plutôt un public féminin, masculin, jeune public ? Voulez-vous donner une impression de sérieux ou mettre en avant votre ton humoristique ?
> Un style graphique annonçant votre genre littéraire
Polar, chick lit, roman d’aventure, essai, fantasy, science-fiction, littérature jeunes adultes…, ont chacun des codes qui permettent aux lecteurs de les repérer. C’est le premier signe que vous leur envoyez. Une première chance d’attirer leur attention sur votre livre.
Observez les couvertures des livres publiés dans le même genre littéraire que le vôtre et qui vous plaisent. Demandez-vous ce qui a attiré votre regard, et inspirez-vous.
Vous pouvez aussi spécifier le genre littéraire sur votre couverture : poésie, essai, roman, thriller…
> Une couverture réussie peut aussi annoncer le ton du livre
Ttypographie, couleur dominante, graphisme bien maniés peuvent souligner le ton humoristique, poétique, pédagogique… de votre ouvrage.
3. Une couverture réussie est une couverture visible, lisible, et pas trop chargée
Le titre et votre nom d’auteur doivent être clairement visibles et lisibles. Ce n’est pas si simple !
> Choisissez une typographie lisible
Attention au choix des caractères typographiques. Certaines polices de caractères peuvent être très belles et originales en grand sur votre écran d’ordinateur et se révéler difficiles à lire lorsque votre couverture apparaîtra en petit sur le site d’une librairie en ligne ou dans un catalogue.
> Hiérarchisez les informations. Jamais deux informations de la même importance !
Choisissez celle qui doit en premier sauter aux yeux du lecteur potentiel. C’est elle qui l’attirera et fera vendre. Et n’oubliez pas qu’on lit spontanément de haut en bas, ou du plus gros au plus petit.
Vous vous appelez Stephen King, écrivez le en gros ! Dans le cas contraire, privilégiez le titre de votre livre. À moins que ce ne soit pas votre premier ouvrage et que le (ou les) précédent ait eu un grand succès et ait déjà construit votre notoriété.
Et comme tous les héros n’ont pas encore la notoriété d’Harry Potter, si le vôtre n’en est qu’au 1er tome de sa saga, ne mettez pas son nom en majeur. Attendez qu’il soit connu et que vos lecteurs espèrent la suite avec impatience.
> Votre nom d’auteur est évidemment essentiel pour construire votre image d'auteur
Même peu ou pas connu, vous commencez à construire votre image d’écrivain et votre notoriété.
Il peut se positionner en plus petits caractères au-dessus du titre, ou en-dessous, ou encore en bas de la couverture.
> Ne dispersez pas l’œil du lecteur potentiel
Organisez les différents éléments de façon claire et simple. Attention aux contrastes : si vous positionnez de la typographie sur un visuel, veillez à ce qu’elle reste bien détachée et lisible.
> Faites un essai en petit format pour vérifier la lisibilité
Et également un essai en noir et blanc. Ainsi, vous serez sûr que les contrastes sont suffisants pour préserver la lisibilité de chaque élément en toutes circonstances : sur Internet, un flyer ou un marque page, une publication en noir et blanc dans la presse locale, dans un rayon au milieu d’autres ouvrages…
4. Le visuel doit être de bonne qualité, bien cadré, bien contrasté
Une illustration, une photographie, un jeu graphique, tout est permis s’il reflète votre style, le genre littéraire de votre ouvrage et votre récit.
> Un visuel dont vous possédez les droits ou libre de droits.
Attention, vous ne pouvez pas prendre un visuel -sur Google images par exemple- sans risquer de vous heurter à des droits d’auteur. Une illustration, une photographie, sont toujours réalisées par un auteur et vous ne pouvez l’utiliser gratuitement. Il faut prendre contact avec lui, et payer des droits, ou vous assurer que le visuel choisi est dans le domaine public donc non soumis à des droits d'exploitation. Il serait dommage que vous soyez obligé de mettre au pilon vos livres imprimés.
> Illustration, photographie, jeu graphique exigent de maîtriser des logiciels adaptés
Logiciels inDesign, Photoshop par exemple. Vous pouvez les acheter et vous former, mais cela vaut-il le coût ? Cela dépend de votre rythme de publication. Il vaut peut-être mieux vous faire aider par un graphiste professionnel qui maîtrise les formats, la mise en page, le cadrage, les retouches photo, la typographie, etc.
5. Les règles ne sont pas des lois, mais des guides. Concevez une couverture personnalisée.
Tous les styles sont permis. Le marketing n’a pas détecté de recette miracle pour vendre !
> Votre couverture de livre peut être sobre
Comme celles qui ont sacraliser certains éditeurs : couverture beige aux liserés rouges et noirs de la « Collection blanche » de Gallimard, la jaune de Grasset, la bleue de Stock… C’est la marque d’une Maison. Une façon de fidéliser ses lecteurs. Mais la sobriété n’est pas ce qu’il y a de plus simple à réaliser. Surtout lorsqu’on veut se faire remarquer ! Il faut notamment un bel équilibre typographique.
> Ou une couverture illustrée
Un style apparu au début du 20ème siècle, d’abord adopté par le roman populaire puis par le Livre de Poche dans les années 50. L’illustration est une alternative à la photographie. Elle peut traduire une époque, représenter un personnage, un univers… dans des styles très variés.
> Ou une couverture très travaillée, imagée, originale
Une influence venue des pays anglo-saxons qui en exploitent tous les filons. Une tendance qui se développe de plus en plus de ce côté de l’Atlantique et à laquelle se plient même les éditeurs historiquement adeptes de la sobriété comme Stock, Albin Michel, JC Lattès ou Grasset qui habillent désormais leurs couvertures de jaquettes originales et imagées. Photo, montages, jeux graphiques… tout est possible.
> Adoptez un code graphique pour installer une série
Si vous avez l’intention de proposer plusieurs ouvrages formant une série ou une saga, il peut être intéressant d’établir un code qui permet de les relier entre eux. La couleur, la typographie, le placement du titre… peuvent être des repères que vous retrouvez d’un livre à l’autre. Vous créerez ainsi un effet de collection qui vous aidera dans la vente des ouvrages suivants.
> N’hésitez pas à faire appel à un graphiste professionnel
Indispensable si vous ne maîtrisez pas vous-même les logiciels de mise en page, retouche photo, format, etc. Vous pouvez le guider en lui présentant une planche de visuels représentant l’univers de votre livre. Sur cette base, il pourra vous faire des propositions de couvertures. Et il saura maîtriser le bon équilibre entre titre, visuel…
Enfin, n’hésitez pas à demander l’avis autour de vous
Profitez de votre page facebook, de votre blog pour proposer plusieurs maquettes de couverture à votre entourage et ceux qui vous suivent. C’est un bon moyen de savoir comment les gens réagissent, quelle est celle qui plait le plus aux lecteurs potentiels que vous visez et pourquoi.
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